Présentation de projets et visite de terrain autour du logement, de la culture ou encore des équipements publics. Ce jeudi 16 janvier 2025, le préfet de La Réunion, Patrice Latron a pu découvrir les grands projets innovants et structurants de la ville du Port. Accueilli par le maire Olivier Hoarau et les conseillers municipaux, le préfet, en poste depuis novembre 2024, a pu constater les retombées du partenariat État/Ville à travers notamment les dispositifs contractualisés (Contrat de ville, solidarité et santé, éducation, aménagement) pour lesquels 19,9 millions d’euros ont été engagés entre 2020 et 2024.
Cette visite a été l’occasion pour le maire du Port, Olivier Hoarau de saluer l’accompagnement de l’État dans la réalisation de projets phares tels que Fil vert et l’aménagement des berges de la Rivière des Galets, Kartié Mascareignes, le Campus Paul Vergès. « On a évoqué plusieurs dossiers logement, emploi, développement économique. Sur les emplois aidés, j’ai eu quelques assurances du préfet et je reste optimiste sur l’issue des discussions au niveau national. Le préfet a pu voir la nécessité d’être à nos côtés pour la réalisation des grands projets » a déclaré Olivier Hoarau à l’issue de la visite au Parc Boisé et à la médiathèque Benoite Boulard où les nouveaux locaux de l’école d’architecture ou encore la phase 2 du Parc Boisé ont été évoqués.
Parmi les défis à relever : l’économie d’eau potable. La Ville du Port mise sur son projet VETSSE – réutilisation des eaux usées en sortie de station d’épuration, qui devrait permettre d’économiser 1 million de m3 d’eau potable. Le préfet s’est montré particulièrement attentif à ce sujet : « C’est une démarche déjà engagée par la commune du Port et c’est un projet que j’aimerais porter avec vous. Je vais demander à mes services de voir si on peut lever les obstacles règlementaires sur ce projet notamment pour les besoins d’arrosage ». De sa visite au Port, Patrice Latron retiendra : « le potentiel de la commune, le dynamisme du maire et de ses équipes et les projets structurants. Il est plus facile pour l’État d’accompagner les projets dynamiques et bien construits et c’est le cas au Port ».