Personnages célèbres
Listoir nout vil
Bakoko
M. Abdallah Moussa serait né vers 1885 sur l’île d’Anjouan, aux Comores, personne ne connait sa date de naissance exacte. Ancien employé au Chemin de Fer et Port de La Réunion, il est décédé à l’age de 107 ans, le 6 août 1992.
Le commandant Bernicot
Le commandant Bernicot accomplit à 52 ans le tour du monde à la voile et en solitaire, à bord de l’Anahita (voilier de 10 tonneaux) et fait escale un mois au port de la Pointe des Galets, à partir du 18 septembre 1937.
Léon Coaquette
Originaire du département de l’Aisne, pétainiste convaincu, ingénieur mécanicien, cadre du CPR contesté par les ouvriers à cause de son autoritarisme. Maire en 1941.
Paula Olivia Crezo
Célèbre tenancière d’un bar du « Cœur Saignant », née le 29 juin 1913 au Tampon, décédée le 12 février 1989.
Le capitaine Filoz
Le capitaine Filoz (du 4ème régiment d’infanterie de marine) élabore le premier plan du port entre 1er mars / 20 juillet 1880 : plan qui constituera la base du “centre historique” de la ville. Il réalise aussi une maquette du futur port de la Pointe des Galets.
Alain Gerbault
Navigateur (premier Français à boucler le tour du monde à voile et en solitaire), il fait escale en octobre 1927 pendant cinq semaines au port de la Pointe des Galets à bord de son voilier : le « Firecrest ». A cette occasion, les ateliers du CPR sont mis gratuitement à sa disposition, comme il le rapporte dans son livre : « La route du retour ».
André Gontier
Né le 3 septembre 1928 à Saint-Denis, décédé le 25 juin 2015 – chirurgien-dentiste installé au Port en 1959. Il a été maire du Port du 25 mars 1962 à 1971.
Docteur Ismaël Omarjee Hassen
(21 juillet 1913 – 2 mars 1987)
Médecin au Port depuis 1941 et président dès le 30 décembre 1942 de la délégation mise en place par arrêté du gouverneur, André Capagorry, suite au ralliement de La Réunion à la France Libre.
Jean-Lou Javoy
Instituteur, entraîneur et dirigeant du club de natation de la ville.
11 juin 1994 : dénomination de la piscine municipale du Port Jean-Lou Javoy.
Lucet Langenier
Portois de naissance, maire de Sainte-Suzanne, conseiller régional et dirigeant du Parti Communiste Réunionnais. Il décède le 20 juillet 1993.
Qui sont ces personnages qui ont donné leurs noms aux écoles de la ville ?
Ariste Bolon (18 avril 1912 – 27 mai 1980)
Né au Guillaume Saint-Paul dans une famille de cultivateurs. Cheminot affecté au Port en 1940 – chef d’exploitation aux docks en 1953 – chef de bureau à la chambre de commerce en 1956. Conseiller municipal du Port de 1947 à 1961. 1er adjoint au maire du Port de 1971 à 1977. Militant politique, il s’emploie à ce que l’école remplisse ses missions: conditions matérielles, fonctionnement des cantines, équpements sportifs, centres de vancaces, etc. Aujourd’hui, un groupe scolaire porte son nom. (maternelle : 12 rue René Dufestin – primaire: 12 rue Christian Sinope)
Gervais Barret (1931- 1983)
Enseignant, syndicaliste, élu communiste, il est muté arbitrairement en métropole en 1961 où il fonde l’Union générale des travailleurs réunionnais en France. De retour à La Réunion en 1973, il intègre le collège de la Rivière Saint-Louis. Conseiller municipal et général, il laisse l’image d’un homme très actif politiquement et syndicalement. En octobre 1983 : Construction du groupe scolaire “Gervais Barret”, rue Che Guevara, à la Zup.
Yvonna Bigot (1924 – 1970)
Elle a enseigné au Port pendant de nombreuses années et dirige la première école maternelle du Port. Compétente et dévouée, elle se dépense sans compter pour ses élèves. Le 19 décembre 1978 l’école maternelle du centre, située 34 rue Léon de Lépervanche, porte désormais le nom d’Yvonna Bigot.
Rico Carpaye (1961 – 1978)
Né au Port, il meurt à l’age de 17 ans, écrasé par un véhicule lors d’une manifestation se déroulant au carrefour Coeur-Saignant.
Eugène Dayot, (8 août 1810- 19 décembre 1852)
Poète saint-paulois, créateur des journaux Le Créole et Le Courrier, il défend les idées progressistes que sont l’abolition de la peine de mort et de l’esclavage et est l’auteur d’un roman inachevé « Bourbon pittoresque ».
Appolina Delpha (20 juillet 1877-28 mars 1952)
Née à St-Paul, elle était institutrice à l’école des filles du Port (aujourd’hui école « René Michel »). Conseillère municipale (doyenne) depuis 1945, elle s’occupait du Comité social. Aujourd’hui, une école maternelle (boulevard de Brest) porte son nom.
Françoise Dolto (1908-1988)
Neuropsychiatre et psychanalyste française, connue pour ses études sur l’enfant.
Raoul Fruteau (10 juillet 1909 – 15 juillet 1987)
Il a été le leader du syndicat général du personnel du CPR. Adepte du ballon rond, il s’illustre en tant que président et entraîneur de la société sportive “l’Indépendante”. 1er adjoint au maire du Port (Léon de Lépervanche) de 1945 à 1962. Pendant les six premières années de son mandat, il occupe le fauteuil de maire, Léon de Lépervanche ayant été élu député de La Réunion. En octobre 1984 : Construction de l’école maternelle “Raoul Fruteau”, rue Alice Péverelly à la Zup.
André Hoarau (1906 – 1949)
Instituteur, co-fondateur du SNI, responsable de la section communiste de Saint-André, 1er adjoint au maire de Saint-André (Raymond Vergès), conseiller général de cette commune, franc-maçon. Le 26 juillet 1980 / septembre 1978 : l’école maternelle de la SIDR (3 rue de Grenoble) est dénommée A.Hoareau
Benjamin Hoareau (27 juin 1883 – 9 avril 1951)
Instituteur, syndicaliste (SNI – Syndicat des Travailleur de la Terre) et sportif, il participe au CRADS (Comité Républicain d’Action Démocratique et Sociale) et milite à la Ligue des Droits de l’Homme et du Citoyen, francmaçon. Le 14 décembre 1991 : le groupe scolaire de la RN4 (10 classes primaires – 6 classes maternelles – Rue Charles Fournier) est dénommé Benjamin Hoareau.
Pauline Kergomard (24 avril 1838 – 1925)
Institutrice, puis directrice de L’ami de l’enfance, revue pour les salles d’asile et inspectrice. Elle est à l’origine de la fondation de l’école maternelle, en transformant les salles d’asile (établissement à vocation sociale). Elle fait acter que le jeu est le premier travail du jeune enfant et introduit activités artistiques, sportives et ludiques comme vecteurs pédagogiques.
Paule Legros (1904 – 1982)
Née à Salazie, elle est enseignante et a laissé dans le souvenir des Portois l’image d’une institutrice respectée et aimée, modèle de simplicité et de dévouement. Le 29 juillet 1978 l’école Centre Est A porte désormais son nom (26 rue Jules Ferry).
Léonide Letoullec (1903 – 1977)
Née à Saint-Benoit, elle y est institutrice, ainsi qu’à la Plaine des Palmistes. Elle devient enduite directrice dès 1939 de l’unique école de filles, rue René Michel.
Camille Macarty (1912-1974)
Institutrice au Port et fondatrice de l’association « l’Amité laïque du Port ». Le 1er décembre 1979, une école porte son nom.
René Michel
Conseiller général du canton du Port, directeur des manutentions, fils de Georges Michel (maire du Port en 1919). Construction de la première école digne de ce nom. Située rue Sadi Carnot, elle accueille les garçons et se compose de deux bâtiments de 3 classes chacun.
Francis Rivière (1892-1977)
Instituteur, inspecteur de l’éducation nationale et directeur de l’école Centrale de Saint-Denis. L’école de la ZUP 1 porte son nom.
Raymond Mondon (9 juillet 1917 -6 août 1972)
Né à Saint-Louis dans une famille modeste. Franc-maçon, il participe à la constitution du Syndicat National des Instituteurs (SNI) en 1936, puis à la fondation de l’Union Départementale Réunionnaise des syndicats et fédérations en 1938. Le 30 novembre 1947, il est co-fondateur de la Fédération Réunionnaise du Parti Communiste Français et devient adjoint au maire de Saint-Pierre. La même année, il prend la direction de l’unique école des garçons du Port. En 1949, il est co-fondateur de la Fédération des Oeuvres Laïques (FOL) et conseiller général de la Ravine des Cabris. Le 2 janvier 1956, il est élu député de La Réunion avec Paul Vergès. Après la mort du maire du Port, Léon de Lépervanche (14 novembre 1961), il se présente aux élections municipales du 25 mars 1962, au Port. Mais le scrutin se déroule dans un climat de tension et de fraude et Raymond Mondon ne sera pas élu. Il succombe à une crise cardiaque sous les yeux de ses élèves. Aujourd’hui, une avenue et deux écoles primaires (A : 17 rue Léon de Lépervanche – B : 3 rue Sadi Carnot) portent son nom.
Georges Thiébaut (1911 – 18 octobre 1988)
Inspecteur des douanes, père d’une famille nombreuse, est ami du maire Léon de Lépervanche et conseiller municipal. Il se consacre à la vie associative et politique. Il est expulsé de l’ile en 1962 pour avoir sympathisé avec les communistes.
Charles Vendomèle (1894 – 1963)
Instituteur, directeur d’école et inspecteur de l’éducation nationale, il a été couvert de distinction (dont la Légion d’honneur pendant la seconde guerre mondiale). Le 6 décembre 1980, l’école primaire rue de Grenoble porte son nom.
Laurent Vergès (23 avril 1955 – 7 octobre 1988)
Dirigeant du PCR – militant politique – photographe à l’Humanité – journaliste à Témoignages. février 1983 : élu en 3ème position sur la liste du PCR aux élections régionales
- 6 mars 1983 : conseiller municipal de l’opposition à Saint-André, conseiller régional
- 1986 : vice-président du conseil régional
- octobre 1987 : député de La Réunion.
Il disparaît tragiquement dans un accident de la route en octobre 1988. « Il y a des hommes qui ne meurent jamais. » (témoignage anonyme suite à sa mort). Aujourd’hui, un groupe scolaire à la Rivière des Galets (7 et 9 rue Rosa Luxembourg) porte son nom, ainsi que le parc boisé.