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Farfar se transforme en atelier de couture solidaire

Farfar se transforme en atelier de couture solidaire

Des tables, des machines et des bénévoles … la salle du centre culturel Farfar s’est transformée en véritable atelier de couture depuis quelques jours dans le cadre de l’opération de la ville « Le Port, des masques ». Une chaîne de production s’est mise en place pour la fabrication de masques alternatifs à destination des agents communaux. Par ici, place à la découpe des tissus fournis par la mairie, par là ce sont des bénévoles couturiers qui s’activent pour plier et coudre les masques. À la Rivière des Galets, une trentaine de bénévoles est mobilisée. Il s’agit des membres de l’association et des Portois qui ont répondu à l’appel au bénévolat,lancé par Farfar. Ce mardi 28 avril, le maire du Port, Olivier Hoarau s’est rendu à l’atelier solidaire pour soutenir et encourager les bénévoles et saluer cet élan de solidarité.

Dans la lutte contre le covid-19, l’association FarFar a déployé plusieurs actions pour répondre aux besoins des habitants la Rivière des Galets. Parmi les actions : la mise à disposition d’attestations de déplacement au centre social et dans les commerces à proximité, l’accueil et l’accompagnement des personnes dans leurs démarches administratives, le dépôt des documents à la place des habitants dans des organismes tels que la CAF, la Sécurité Sociale ou encore l’aide au devoir pour les enfants au centre avec des accompagnateurs et en respectant les gestes barrières. Pour venir en aide aux personnes les plus fragiles, l’accompagnement pour l’achat des denrées alimentaires est en train de se mettre en place.

 

Colis alimentaires : qui peut en bénéficier ?

Colis alimentaires : qui peut en bénéficier ?

L’aide alimentaire d’urgence gérée par le CCAS (Centre Communal d’Action Sociale) a dû s’adapter à la crise sanitaire et le confinement qui ont accentué les difficultés rencontrées par les personnes vulnérables. Les demandes de colis ont très nettement augmenté. L’aide d’urgence a donc été recentrée sur les publics n’ayant pas de quoi se nourrir immédiatement ou dans les 24 heures qui suivent, ceux qui n’ont pas suffisamment de ressources pour faire leurs courses ou qui sont dans l’impossibilité de se déplacer pour le faire ou qui ne bénéficient d’aucune possibilité de se faire aider par leur entourage.

Jusqu’à la fin du confinement, les colis sont destinés prioritairement aux : personnes de plus de 60 ans, personnes en situation de handicap, personnes malades isolées, familles nombreuses ou isolées ou avec enfants en bas âge ou en situation de handicap, ainsi que les familles suivies au sein de l’épicerie sociale. Ce sont des personnes vulnérables traditionnellement accueillies et suivies par le CCAS, au travers des services comme la Maison des Séniors, les accueils de l’assistante sociale, l’épicerie sociale ou encore ceux du service des aides sociales. Des familles en difficulté financière liée à la crise sanitaire peuvent également faire une demande.

Chaque demande fait l’objet d’une évaluation par un travailleur social qui rappelle les familles. Au travers des réponses apportées et des critères spécifiques, il détermine l’urgence des besoins avant de transmettre aux équipes chargées de la livraison. Dans la course contre la montre pour livrer les colis, la chaîne de solidarité s’adapte chaque jour. L’organisation est pilotée par le CCAS du Port en collaboration avec des associations. La livraison s’organise sur plusieurs jours en fonction des situations prioritaires mais l’enjeu est de répondre dans le délai le plus court aux situations d’urgence des publics prioritaires.

Les colis sont composés de denrées de première nécessité, préparés par des bénévoles à la BAM (Banque Alimentaire des Mascareignes). En plus de ce dispositif, des « paniers fraicheurs » sont également distribués. Les fruits et légumes sont fournis par des agriculteurs dans le cadre d’un partenariat renforcé entre la ville du Port et le Département de la Réunion qui a défini ses propres critères (personnes âgées, en situation de handicap, publics les plus vulnérables) pour toutes les villes avec lesquelles il collabore.

 

Violences intrafamiliales : permanences et accompagnement

Violences intrafamiliales : permanences et accompagnement

« En confinement, il n’est pas interdit de fuir le domicile dangereux ! » Dans un communiqué la Préfecture de la Réunion rappelle les nombreuses initiatives menées dans le cadre du plan d’urgence. Une nouvelle étape dans la prise en charge est proposée par la mobilisation des pharmaciens et des centres commerciaux.

800 pharmaciens de l’île représentant 250 officines ont reçu les informations nécessaires pour alerter les forces de l’ordre et aider les femmes victimes de violences pendant le confinement. Jusqu’au 30 avril, 7 associations assurent chaque jour des permanences dans les centres commerciaux Jumbo et Score de 9h à 12h30. Les associations assurent une écoute et une orientation et disposent de divers outils à remettre aux victimes ou témoins. Le groupe Leclerc diffuse jusqu’à la fin du confinement les numéros utiles au dos des tickets de caisse dans les 16 centres commerciaux.

Si vous êtes victime ou témoin de violences conjugales ou intrafamiliales, signalez les :
– Appelez le 3919: violences femmes info
– Appelez le 119: enfance en danger
– Rendez-vous sur la plateforme de signalement : arretonslesviolences.gouv.fr
– Envoyez un sms au 114
– Alertez votre pharmacien
– Alertez les associations qui tiennent des permanences dans les centres commerciaux de l’île.

Retrouvez les infos : http://www.reunion.gouv.fr/femmes-victimes-de-violences-con…

Dans les coulisses de la Banque Alimentaire des Mascareignes

Dans les coulisses de la Banque Alimentaire des Mascareignes

Entre les rayons de produits les bénévoles s’activent. C’est d’ici que les colis alimentaires partiront vers les familles les plus vulnérables de la ville.

A la Banque Alimentaire des Mascareignes (BAM), la préparation des colis se fait désormais avec le renfort des associations qui proposent leur contribution. 3 bénévoles viennent chaque matin épauler le représentant de la BAM pour remplir les sacs de produits de première nécessité. Masques, gants, lavages réguliers des mains, le respect des gestes barrières est primordial. Les colis sont ensuite récupérés par le coursier du CCAS pour être distribués.

Depuis 4 ans, la BAM coordonne et anime l’ensemble du réseau d’aide alimentaire publique. Ce qui implique de collecter des denrées alimentaires, les transporter, les stocker et les remettre aux CCAS et aux associations et qui les distribuent aux personnes vulnérables. Elle s’approvisionne via le Fonds Européen d’Aide Alimentaire et auprès des industriels et distributeurs locaux. Les particuliers peuvent aussi déposer des produits alimentaires dans l’un de ses entrepôts. Particulièrement sollicitée en cette période, la BAM fait face à une baisse des dons liée à la crise sanitaire.

 

Consultation médicale pour les personnes sans-abris

Consultation médicale pour les personnes sans-abris

Une quinzaine de personnes sans-abris a bénéficié d’une consultation médicale la semaine dernière. C’est au siège de l’association Comité des Chômeurs et mal logés du Port que les consultations ont été menées par les équipes de Médecin du Monde. Les personnes ont d’abord eu un entretien avec un travailleur social avant d’être auscultées dans une salle spécialement aménagée. Bilan : une personne hospitalisée et une autre référée d’urgence à un ophtalmologue.

Cette consultation a été menée dans le cadre de la crise sanitaire. Mais, tout au long de l’année, l’association qui travaille en étroite collaboration avec la mairie du Port organise pour ce public fragile des consultations médicales et propose un accompagnement pour le suivi des soins. Les bénévoles de l’association ont également bénéficié d’une formation sur les gestes barrières par les médecins présents sur place.

 

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