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KARL KUGEL

KARL KUGEL

Karl Kugel est né en 1957 à Paris, vit à La Réunion depuis le début des années 1990.

Lauréat de plusieurs prix : Dotation « Médicis hors les murs » pour un projet en Chine, le prix « Phénix » de sociophotographie pour son travail sur le péri urbain de Cologne, le Prix Air France / Ville de Paris.

Après avoir été en diffusion à l’agence VU, il cofonde le group BKL qui réalise à La Réunion, dans le cadre d’une commande publique, le projet Entre mythologies et pratiques entre 1990 et 1994 dont il est le coordinateur.

Il effectue de nombreux séjours en Chine et le commissariat de l’exposition La Chine vue par les photographes chinois, créée pour les Rencontres de la photographie d’Arles, scénariste et coréalisateur du film Chine, vues intérieures. Commissaire de l’exposition Saudade de l’espoir consacrée à la photographie mozambicaine et de David Goldblatt, about VALUES au Musée Léon Dierx de La Réunion, première exposition de l’artiste sud-africain en France. Son travail concerne la photographie documentaire et d’auteur et ses modes de monstration, notamment à travers le concept de « mise en vue ».

Il travaille sur les liens immatériels, entre La Réunion et l’océan Indien, crée Le jardin de la mémoire sur l’Île du Mozambique, dans le cadre du programme UNESCO de La route de l’esclave. Posant des ponts entre création visuelle et pratiques vivantes, Karl Kugel réalise des projets comme : Récits des corps (1997-2002), Camp Calixte (2003), Service Makwalé (2002-2005), Et les engins vont Retourner la terre (2004), Contre-Feu(x) (2014), Le Ron Baobab (2016), Le ron du Ker saignant (2019).

KARL KUGEL

Karl Kugel
Danseur makwa
Nampula, Nord du Mozambique, 1998

KARL KUGEL

Karl Kugel
Le petit marin
Rivière des Galets, Le Port, 1993

KARL KUGEL

Karl Kugel
Moringeur
Quartier camp Villèle, Saint-Paul, 1998

KARL KUGEL

Karl Kugel
Morengy, combattant
dans les environs d’Ambilobé
Madagascar, 1998

KARL KUGEL

Karl Kugel
Le suaire de sueur
Club de boxe française, Rivière des Galets, Le Port, 1993

THIERRY FONTAINE

THIERRY FONTAINE

Thierry Fontaine est né à La Réunion en 1969, diplômé de l’école supérieure des arts décoratifs de Strasbourg, pensionnaire à la villa Médicis Académie de France à Rome en 2000, il a bénéficié d’une exposition monographique au Centre Pompidou en octobre 2015. Il est représenté à Paris par la galerie Les Filles du Calvaire et enseigne depuis 2020 à l’école supérieure d’art de La Réunion.

Ses travaux de sculptures nous sont donnés à voir uniquement par la photographie. Comme le souligne la critique d’art Dominique Abensour : « insolites et souvent énigmatiques, ses images révèlent de curieuses réalités dont le sens est suspendu » (…) « il cherche à transmettre une expérience de la diversité du monde et de l’échange entre des registres éclectiques parfois contradictoires ».

L’exposition Parcours photographique présente deux oeuvres de l’artiste. Cadrage serré à la verticale sans aucune perspective, Le butin bleu, 2015, se situe sur un quai humide, une chemise bleue gorgée d’eau de mer accueille sous le soleil une cinquantaine de sardines aussi luisantes que dorées. Image simple et paradoxale, univers modeste de béton usé, une chemisette de pêcheur et cette capture miraculeuse. Nous restons aussi étonnés que les disciples sur le lac de Tibériade et les images d’Epinal de nos livres de catéchèse.

La longue traversée, 2005, scène urbaine, un sol minéral composé de larges pavages de granit récemment arrosé accueille deux souliers masculins. Le cuir brun est planté d’aiguilles d’oursins ébène. Télescopage géographiquement insolite : « J’aime opérer des déplacements d’objets qui entrainent une rencontre qui, elle-même, provoque un échange ».

THIERRY FONTAINE

Thierry Fontaine
La longue traversée
2005

THIERRY FONTAINE

Thierry Fontaine
Le butin bleu
2015

JEAN-NOËL ENILORAC

JEAN-NOËL ENILORAC

Jean-Noël Enilorac est né en 1972 à la Réunion où il vit et travaille. Après l’obtention de son diplôme à l’école supérieure d’art du Port, il décide de se consacrer entièrement à la photographie.

Il débute alors un travail sur l’être et le paraître où l’autoportrait occupe une place prépondérante.

Ses premières séries seront exposées aux deuxièmes Rencontres de Bamako, la biennale africaine de la photographie, au Mali en 1996 et au off des Rencontres internationales de la photographie en Arles en 1998. À La Réunion, il participe au 10ème anniversaire de l’artothèque à Saint-Denis en 2001 et à l’exposition IMAGES/IMAZ au Port en 2003. La même année, dans le cadre de l’exposition lieux-imprévus organisée par le musée Léon Dierx, il effectue une installation in situ dans la rue pieìtonne Maréchal Leclerc en proposant aux passants de marcher sur des photographies collées au sol.

Parallèlement à ce travail de recherche, Jean-Noël Enilorac s’installe en qualité de professionnel indépendant et devient photographe de concert au Kabardock, au festival de musique Sakifo, à la Cité des arts, au Leu tempo festival. Il accompagne également des compagnies de danse contemporaine.

En 2005 il est nommé enseignant en pratique plastique à l’école nationale supérieure d’architecture de la Réunion au Port. En 2009, il débute la réalisation d’un travail photographique en noir&blanc sur le paysage à l’île de la Réunion : Frontière du réel devient un manifeste du paysage contemporain.

JEAN-NOËL ENILORAC

Jean-Noël Enilorac
La cascade
2011

JACK BENG-THI

JACK BENG-THI

Jack Beng-Thi est né au Port en 1951. A partir de 1970 il poursuit ses études à l’école des Beaux Arts de Toulouse. En 1977 il obtient son diplôme et le grand prix de sculpture de la ville de Toulouse en 1978. Les quelques mois passés à la Cité internationale des Arts de Paris lui donnent le goût du voyage en Europe tout d’abord puis en Amérique Latine où sa connaissance de l’espagnol lui octroie des rencontres intimes avec les créateurs sud-américains et caribéens.
Il mène alors une réflexion sur l’espace dramatique des corps au travers des actes de la colonisation. Cette recherche identitaire trouve sa résonance dans des installations constituées de matériaux naturels: bois, terre, fibres végétales évoquant dans un langage figuratif expressionniste une transcendance des mémoires collectives.

Installé à La Réunion, il est co-fondateur en 1994 du Groupe Austral pour une nouvelle réflexion sur l’art dans la mouvance de l’espace indo-océanique. Dans les années 1990 il participe à de nombreux échanges internationaux en Afrique : Namibie, Sénégal, Mali, Madagascar et Afrique du sud ainsi qu’à des résidences d’artiste à Cuba, au Canada, en Inde et enfin en Chine.

Au début des années 2000 il introduit la photographie dans ses installations. D’abord considérés comme traces symboliques, ses clichés assument peu à peu une nécessaire confrontation avec le réel: prise de position politique face au fonctionnement chaotique du monde dont sont extraites quelques images pour Parcours photographique.

En 2010 un livre et une exposition rétrospective dans sa ville natale permettent d’appréhender l’importance de son œuvre.

Jack Beng-Thi
Ansam zordi kom lontan
2018

Jack Beng-Thi
Mafate mon lamour
2018

JACK BENG-THI

Jack Beng-Thi
La dorsale de Héva
2018

Jack Beng-Thi
Tou sel danm mon karo la ter
2018

Jack Beng-Thi
Les danseurs de Yako
Burkina Faso
2009

Jack Beng-Thi
Les danseurs de Yako
Burkina Faso
2009

YASMINE ATTOUMANE

YASMINE ATTOUMANE

Yasmine Attoumane est née en 1981 à La Réunion où elle vit et travaille. Après ses études secondaires elle s’inscrit à l’école supérieure d’art du Port et obtient son master (DNSEP) en 2017 avec les félicitations du jury. Une première exposition col- lective D’une Rive à l’autre organisée par l’ESA permet au public de découvrir son travail photographique et vidéo.

En 2018, Yasmine Attoumane présente l’ensemble de son travail dans une exposition monographique à la Saga du Rhum. Toute une histoire pour un territoire photogra- phies, performances, vidéos inscrivent ses recherches dans le quartier de La Rivière des Galets enchassé dans les communes du Port et de La Possession.

Dans le catalogue intitulé territoires précaires réalisé par l’école d’art et TERLA édi- tions, l’historienne de l’art Diana Madeleine rappelle très justement l’attachement de Yasmine Attoumane à ce territoire fragile : Pendant plusieurs années Yasmine Attoumane a vécu et travaillé à la Rivière (…) La jeune plasticienne a tissé des liens très forts avec ce site, un terrain de pratique qui irrigue ses premiers projets artis- tiques et qui pose les jalons de sa recherche.

Cotoyant régulièrement les occupants de ce bord de rivière, elle décide de réaliser une série de portraits en couple ou solitaire témoignant de leur existence, les émer- gant d’un anonymat consenti pour leur octroyer une noblesse collective : habitants de La Rivière. Diana Madeleine écrit à ce propos : Ces portraits authentiques témoi- gnent de son attention accordée aux autres, ceux qui construisent l’histoire de la rivière.

YASMINE ATTOUMANE

Yasmine Attoumane
Saut de la digue
1999

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